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  • Situation géographique  

Située au sud de la Côte d’Ivoire, la Région de La Mé (du nom d’un fleuve côtier de 140 km de longueur traversant la zone) est limitée au nord par l’Indenié-Djuablin, au nord-ouest par le Moronou, au sud-ouest par l’Agnéby-Tiassa et le district d’Abidjan et au sud-est par la région du Sud-Comoé. Elle constitue en association avec la Région de l’Agnéby-Tiassa et la Région des Grands Ponts, le District des Lagunes. Adzopé est le chef-lieu de notre région.

  • Les départements, les communes et le chef-lieu de région

La région de la Mé regroupe quatre (04) départements : Adzopé, Akoupé, Alépé et Yakassé-Attobrou. Six (06) communes que sont Adzopé, Agou, Akoupé, Afféry, Alépé et Yakassé-Attobrou. La région regroupe dix-sept (17) sous-préfectures que sont Adzopé, Agou, Assikoi, Annépé, Yakassé-Mé, Bécédi Brignan, Akoupé, Afféry, Bécouéfin, Alépé, Oghlwapo, Aboisso Comoé, Allonso, Danguira, Yakassé-Attobrou, Biéby, et Abongoua.

  • Superficie

La superficie de la Région de la Mé est de 8.237 km².

  • Démographie

La Région de la Mé compte environ 376 534 habitants.

Liste  des membres du Bureau de la Collectivité

LE PRESIDENT : SOMBO Yapi Jean-Claude

LE 1er VICE-PRESIDENT : ADON MonsanBernadin

Le 2èm e VICE-PRESIDENT : YAPO Aman Pierre

Le 3èm e VICE-PRESIDENT : COULIBALY Yémienguigna Yacouba

Le 4èm e VICE-PRESIDENT : YAPO Achi Christophe

  • Les potentialités de la collectivité

Commerce :

Pratiquement tous les chefs-lieux de communes et sous-préfectures disposent chacun d’un marché permanent de vivres à grande ou moyenne capacité (Adzopé : 600 places, Afféry : 642 places ; Akoupé : 3500 places, Bacon : 300 places, Assangbadji : 200 places etc). Les marchés hebdomadaires du dimanche d’Afféry, Ananguié et Bonahouin sont de notoriété avec d’importants volumes de produits vivriers de saison (manioc, banane, légumes etc) à prix bord champ. On compte aussi les épiceries, quincailleries et autres magasins, le commerce de produits pétroliers (stations d’essence) et produits agricoles d’exportation. Les villes d’Adzopé, d’Afféry et d’Agou sont également équipées chacune d’un abattoir municipal. Ces trois (03) villes précitées ainsi que celle d’Akoupé disposent de gares routières.

Industries :

On a la transformation du bois dont les entreprises sont situées dans les communes d’Adzopé (FIP–avec succursale au Cameroun-, NSA, INPROBOIS et Tropical Bois) et d’Akoupé (SNTRA et NSKF) qui emploient environ 3500 personnes et transforment en moyenne 277 000 m3 de grume par an. L’approvisionnement en bois est assuré dans un rayon de 150km autour des villes concernées. Mais la diminution des ressources forestières locales et la recherche d’espèces particulières amène lesdites entreprises à s’approvisionner également à Bongouanou, Abengourou et M’batto. Parmi les structures industrielles, citons la société ITRAD-TALIN qui ayant pour matière première les fruits d’un certain arbre ainsi que ses feuilles (qui servent à attacher l’attiéké), approvisionne une industrie pharmaceutique en Grande Bretagne, ADAM-AFRIQUE qui fait de l’extraction d’huile de palme, son activité principale. Ses structures sont implantées dans le département d’Alépé.

Les industries agro-alimentaires sont de quatre (04) types :

L’unité de pressage de citron à Bécouefin, les boulangeries modernes, les unités de fabrication

d’attiéké de Diapé et d’Alépé, l’usine de banane douce de Bana-comoé et la plantation EGLIN

(bananeraie) de Motobé.

Mines :

Les activités minières proprement dites qui sont connues dans la Région de la Mé sont essentiellement la recherche et l’extraction de l’or dans les sous- préfectures d’Assikoi et de Yakassé-Attobrou par la société GASTRO-CI. Notre région possède aussi de nombreuses carrières de graviers et de sable parmi lesquelles celle de la sous-préfecture d’Agou, exploitée par la société GAMA- QUARTZ et celle de Abousékakoi.

Autres:

La région enregistrait un faible réseau de banques et d’assurances. Mais à la faveur de la normalité que retrouve le pays, on assiste à un retour important des établissements financiers qui s’étaient délocalisés ou encore de nouvelles qui s’établissent.

 Agricoles :

Située dans une zone forestière à pluviométrie abondante, la Mé est une région agricole très importante. Les cultures vivrières (manioc, banane plantain) et les cultures de rente (café, cacao, hévéa, palmier à huile, hévéa) sont les plus pratiquées. Du fait de sa proximité de la capitale économique ivoirienne, l’essentiel de la production vivrière est écoulé sur le marché abidjanais ; ce qui provoque des pénuries sur le marché local, d’où la chereté de vie dans la Région. Il faut signaler que la culture de la cola est pratiquée de manière informelle, mais rapporte des revenus substantiels à la population. La région dispose d’énormes potentialités sur le plan agricole avec la production de café, de cacao, du bois, du vivrier, d’hévéa, etc. L’Etat ivoirien, dans le cadre de sa politique de développement agricole, a mis à la disposition des populations riveraines et de nombreux demandeurs, des terres de cultures en procédant au déclassement d’une partie de la forêt classée de Memni par arrêté n°645 du 7 mars 1973.

Touristiques :

La Région de La Mé est également une zone touristique disposant d’attractions telles que la lagune Potou, la Comoé vers Koutoukro, les comptoirs de commerce CFAO et SCOA, le lac d’Ingrakon, laforêt de bambou de chine sur la rivière à Monnékoi,  les  montagnes  jumelles  Mafa- Mafou  (montagnes  aux  miracles) de Bécédi-Brignan, dans les départements d´Adzopé et d’Alépé.

LA FERME PISCICOLE DE MOUSSA BADO

Située dans le département d’Akoupé, la ferme piscicole de MOUSSA BADO couvre plus de

10ha. C’est une ferme où cohabitent élevage et pisciculture. Le visiteur est impressionné par la qualité des infrastructures. Il pourra pratiquer la pêche, acheter des œufs ou des poissons.

SAP DE LA ME

SAP DE LA ME est un « petit paradis » au milieu de la forêt à 15km d’Adzopé sur la route de Yakassé-Attobrou. Couvrant une superficie totale de 600 ha de forêt, SAP DE LA ME est une zone agricole où demeurent animaux sauvages et domestiques. On y trouve nombreux types d’élevages (poissons, agoutis, lapins, cailles, perdrix etc.) Le visiteur est frappé par la qualité des infrastructures, des équipements et pistes qui le conduisent vers un mélange étonnant de terrains exploités (hévéa) et de forêt dense, vierge et immense. Ce site abrite également la plus grande usine de fabrication de la Spiruline (La spiruline est une algue qui existe depuis plus de 3 milliards d’années dont 36 espèces de spiruline sont comestibles. D’abord cultivée en Californie et à Hawaï, la spiruline est maintenant produite partout où le climat le permet : Chili, Chine, Cuba, Inde, Afrique de l’Ouest, Grèce (en serres géothermiques), etc. Dans le commerce, la spiruline se présente généralement sous la forme d’une poudre bleu-vert déshydratée, en vrac ou en capsules. La spiruline contient des protéines, de la chlorophylle et de petites quantités de plusieurs minéraux et est une source exceptionnelle de caroténoïdes variés et de fer et riche en phycocyanine. Voilà pourquoi on parle souvent de cette algue comme d’un « super aliment ».)

LES FORETS CLASSEES (ECOTOURISME)

On dénombre plusieurs forêts classées totalisant une surface de plus de 167.000 ha, dont l’une, la forêt classée de Besso (23.100 ha) est une forêt aménagée par l’entreprise INPROBOIS capable de recevoir des visiteurs. Les touristes pui y vont peuvent pratiquer des randonnées pédestres ou l’écotourisme. En la matière, Alépé dispose d’une large couverture forestière matérialisée par six (06) forêts classées dont une déclassée (forêt de MEMNI) et neuf (09) PEF dans le milieu rural. L’air y est respirable et les pluies plus que suffisante, sont favorables aux cultures pérennes. La végétation de ces forêts donne à la région une physionomie concrète, une vaste gamme de végétaux. Elle regorge également plusieurs essences et de nombreuses pistes avec possibilité de promenades à pied, à véhicules ou à VTT.

Culturelles :

La diversité culturelle des peuples Akyé, Agni et Gwa qui composent la Région de la Mé lui confère une richesse indéniable. Les formes d’expressions culturelles sont nombreuses, notamment ; les danses, la gastronomie, l’art et l’organisation sociale. Comme tous les peuples Akans du sud-est, le peuple Akyé de la Région célèbre chaque année la fête de génération (fokwué) et la fête de l’igname (yabês). Venu du Ghana actuel pour s’installer en Côte d’Ivoire, ce peuple est reconnu comme un peuple très jovial et festif qui a l’art des concerts avec des groupes musicaux reconnus au niveau national et africain : TP Audiorama, Ahiwô Orchestra, N’guié Orchestra, Alobié akounda d’Alépé, Rossignols d’Ananguié, AC orchestra etc. Le peuple Akyé dans ses différentes composantes offre au voyageur plusieurs festivals :      la fête des ignames avec ses tam-tams parleurs et ses chefs guerriers à Grand-Akoudzin (08 septembre), le N’dabo-Festival d’Afféry prévu dans le mois de septembre ; le Fôkwé, réminiscence de « l’exode » du peuple Gwa, depuisMonogaga, ainsi qu’un riche répertoire de danses traditionnelles des pays Gwa et Agnis. Ainsi, le visiteur peut assister à certaines danses traditionnelles pratiquées pendant les grandes cérémonies de réjouissance ou funéraires telles que le « Akouayé », le « Dépi », le « Sati », le « N’dé », le « Sida ou Grolo », l’« Akendé » et le « Echi » pour ne citer que celles-là. La Région de la Mé, au niveau gastronomique à un label : LE BIEKOSSEU ou la sauce piment et l’ESCARGOT. Le Biékosseu devenu un art culinaire au niveau de la Région, est une recette composée de poisson frais et de piment cuits à l’étouffé dans des feuilles de bananier ou d’attiéké qui accompagne généralement un plat de foutou banane ou de riz. Ces plats traditionnels dont la réputation dépasse les frontières permettent d’identifier assez aisément ce peuple et cette région. L’organisation sociale se fait par la sortie des « générations ». Ce sont les «gnando », les «djougbun » et le « mbéché » qui se succèdent au pouvoir à tour de rôle.

Autres :

Pêche:

Il y a une faible pratique de la pêche à l’état artisanal sur la Comoé et la lagune Potou et au niveau du village d’Adikokoi.

Elevage:

Il existe des embryons d’élevage à l’état artisanal dans le département d’Alépé. Les élevages

suivis par la zone ANADER se présentent comme suit :

Bovins : 444 têtes Ovins : 1162 têtes Porcins : 344 têtes

Volaille moderne:

Poulet de chair: 19.450

Pondeuse 17.897

Agoutis : 69

L’élevage traditionnel de type extensif est également prédominant dans le département d’Adzopé. Pour la dernière estimation, le cheptel a été évalué à 13.004 têtes pour les bovins, ovins, caprins et porcins. Les élevages modernes de caprins, de porcins, de lapins, d’escargots et d’aulacodes existent mais ils sont peu nombreux et de faible importance. Outre, l’activité piscicole demeure insuffisamment développée. En 2000, le département d’Adzopé comptait 232 étangs contre 180 étangs en 1994. Ces étangs sont destinés à la production des espèces telles que le tilapia, le mâchoiron et le silure.